Le contexte pédagogique
A/Le choix d'une oeuvre
fédératrice, Les Métamorphoses d'Ovide
En sixième, les programmes d'histoire, d'éducation musicale
et de français invitent à évoquer des œuvres
de l'Antiquité. En français, les programmes parus au
BO du 28 août 2008 proposent l'étude d'une œuvre majeure,
Les Métamorphoses d'Ovide. Ce texte poétique
est considéré comme fondateur de notre culture car ses
quinze livres sont une épopée mythologique, offrant
une explication sur la création du monde à partir du
chaos originel jusqu'à l'avènement de César.
Ses épisodes mettent en scène des personnages restés
célèbres, comme Narcisse, Echo, Pygmalion, Orphée,
Arachné...
Cette œuvre est donc
intéressante à plus d'un titre :
- Sa postérité est grande car elle a inspiré
de nombreux artistes jusqu'à nos jours.
- Elle s'inscrit pleinement dans les différents programmes
et permet l'enseignement de l'histoire des arts.
En effet, comme l'indique les programmes de l'histoire des arts, parus
au BO du 28 août 2008, " l'enseignement de l'histoire des
arts est fondé sur l'étude des œuvres. Cette étude
peut être effectuée à partir d'une œuvre unique
"
B/Une œuvre inspiratrice de plusieurs arts
L'étude de cette œuvre fait donc l'objet d'une séquence
en français. Parallèlement ou en prolongement de cette
dernière, d'autres disciplines sont sollicitées pour
faire écho à ce travail :
- l'histoire qui aborde
la période de l'Antiquité et fait mieux comprendre le
contexte d'écriture ainsi que les nombreuses références
aux dieux latins.
- Les arts plastiques par l'étude de tableaux, représentations
d'épisodes ovidiens à travers un axe d'étude
présent dans le programme : l'objet. Il s'agit de comprendre
comment l'utilisation d'objets chez les artistes sont des messages
symboliques du mythe représenté.
- L'éducation musicale pour mieux comprendre des œuvres dans
leur contexte musical.
L'étude de cette
œuvre permet d'explorer quatre domaines artistiques parmi les sept
proposées :
- Les arts du langage bien sûr puisqu'il s'agit en français
d'étudier des extraits du texte mythologique et de souligner
son essence poétique.
- Les arts du son en
découvrant des œuvres musicales : l'opéra du compositeur
allemand Christoph Von Gluck Orfeo ed Eurydice et deux morceaux
de Benjamin Britten, compositeur anglais, extraits de Six Metamorphosis
after Ovid, " Narcissus " et " Phaeton ".
- Les arts du spectacle
vivant : l'opéra de Gluck sera découvert à travers
le ballet créé par Pina Bausch et représenté
par le Ballet national de Paris en 2008.
- Les arts du visuel
grâce à l'étude de plusieurs oeuvres : celles
de Poussin au XVIIème siècle (La mort de Narcisse,
Apollon et Daphné), de Velasquez (Arachné), de Dali
(La Métamorphose de Narcisse)
Lors de l'étude des représentations des épisodes
ovidiens, l'objectif est également de souligner la variété
des formes et des techniques qu'utilisent les artistes (la tapisserie
pour Phaeton, le tableau à l'huile pour Poussin, la sculpture
du Bernin pour représenter Apollon et Daphné, un manuscrit
enluminé pour Orphée et Eurydice)
D'autre part, l'étude
de cette œuvre s'inscrit pleinement dans deux thématiques proposées
par le programme : " Arts, créations, cultures "
et " Arts, mythes et religions ". On peut lire dans l'extrait
du BO ci-dessous comment ce projet correspond au cadre institutionnel
:
" Thématique : " Arts, créations, culture
". Cette thématique permet d'aborder les œuvres d'art
à travers les cultures, les sociétés, les civilisations
dont elles construisent l'identité et la diversité.
Piste d'étude : L'œuvre d'art, la création et les traditions
(populaires, régionales) qui nourrissent
l'inspiration artistique (contes, légendes, récits et
sagas, mythes dionysiaques, héroïques, épiques,
etc...)
Thématique :
" Arts, mythes et religions ".
Pistes d'étude :
- L'œuvre d'art et le mythe : ses différents modes d'expressions
artistiques (orale, écrite, plastique, sonore etc.) ; ses traces
(récit de savoir et vision du monde) dans l'œuvre d'art (thème
ou motif; avatars, transformations).
- L'œuvre d'art et les grandes figures de l'inspiration artistique
en Occident (Orphée, Apollon, les Neuf Muses, la fureur, etc.)
"
C/Les objectifs pédagogiques
Ce travail répond
à de nombreux objectifs :
1. Disciplinaires
Concernant le français, il permet de découvrir un texte
patrimonial riche. Les élèves entrent facilement dans
la lecture plaisante de récits mythologiques. Il facilite l'étude
du vocabulaire de la métamorphose. Plus largement, il favorise
l'acquisition d'un vocabulaire (celui des émotions devant la
découverte de l'œuvre artistique, celui plus technique de l'étude
de l'image).
2. Pluridisciplinaires
Ce travail répond à des objectifs fixés par le
BO du 28 août 2008 sur l'enseignement de l'histoire des arts
:
" L'enseignement de l'histoire des arts a pour objectifs :
- d'offrir à tous les élèves, de tous âges,
des situations de rencontres, sensibles et réfléchies,avec
des
œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes
époques et civilisations ;
- de les amener à se construire une culture personnelle à
valeur universelle fondée sur des œuvres de
référence ;
- de leur permettre d'accéder progressivement au rang d' "
amateurs éclairés ", maniant de façon pertinente
un premier vocabulaire sensible et technique, maîtrisant des
repères essentiels dans le temps et l'espace et appréciant
le plaisir que procure la rencontre avec l'art ;
- de les aider à franchir spontanément les portes d'un
musée, d'une galerie, d'une salle de concert, d'un cinéma
d'art et d'essais, d'un théâtre, d'un opéra, et
de tout autre lieu de conservation, de création et de diffusion
du patrimoine artistique"
La mise en œuvre
A/ Le choix des supports :
Le choix de la traduction n'a pas été facile mais s'est
finalement porté sur celle de Joseph Chamonard dans la collection
Etonnants Classiques des éditions Flammarion car la poésie
du texte est perceptible par les élèves de sixième.
Toutes les citations font donc référence à cette
édition, qui ne comporte
pas l'intégralité des quinze livres mais seulement quelques
extraits, célèbres.
D'autre part, l'étude de nombreuses représentations
de l'œuvre a pu se faire grâce à une ressource en ligne,
texte
image, éditée par le Cadmos, soutenue par le ministère
de l'Education Nationale. L'ensemble des œuvres est accessible au
moyen d'un abonnement. Le recours au TICE (ressource internet, utilisation
du vidéo projecteur et parfois du TBI, tableau blanc interactif)
s'est révélé indispensable. Nous reviendrons
sur l'apport des TICE à la fin de cet article.
B/ Le déroulement
de la séquence.
L'exposé de l'ensemble
de la séquence ne peut être fait ici mais il est intéressant
de mettre en évidence les séances ayant permis un enseignement
de l'histoire des arts, grâce aux TICE.
Quatre séances seront décrites :
- L'étude du mythe d'Apollon et Daphné.
- Une métamorphose subie : celle d'Arachné
- Une évaluation : Narcisse et Echo
- Orphée et Eurydice, un couple mythique.
La durée de la séquence ne permettait pas d'étudier
tous les épisodes. La mise en place d'exposés a permis
aux élèves de découvrir et faire découvrir
d'autres récits. Ce travail sera aussi évoqué.
1) Les deux premières séances ont pour but de montrer
que l'étude de l'image ne se contente pas d'être une
illustration d'un texte mais que l'image est l'interprétation
d'une œuvre, qu'elle est un regard particulier sur cette dernière.
Les deux épisodes qui ont servi de support à cet objectif
sont le mythe d'Apollon et Daphné (livre I) et celui d'Arachné
punie par Pallas (livre VI) à travers plusieurs questions,
qui mettent en évidence le type de la métamorphose et
surtout ses fonctions narrative et symbolique : quel est le rôle
de la métamorphose ? Est-elle désirée ? Est-elle
une sanction ? Quel enseignement peut-on tirer de cette transformation
? A quel moment du texte survient-elle ?
Ces mêmes questions ont servi de support d'analyse pour l'étude
des œuvres visuelles.
a) Les élèves ont d'abord étudié le premier
texte. On s'est attaché à mettre en évidence
la poésie du texte (rythme des phrases, jeux sur les sonorités)
et surtout sa tonalité lyrique (exaltation du sentiment amoureux,
vocabulaire mélioratif, figures d'analogies mélioratives
" ses [de Daphné] yeux brillants semblables à des
astres "). Ensuite, on a utilisé le vidéo projecteur
afin de montrer le
texte original, en latin. Cette projection, plus visible que la
distribution d'une photocopie, a permis aux élèves de
comprendre les enjeux de la traduction et surtout de mieux saisir
que la poésie du texte est inhérente à sa forme
originelle. Là encore, l'importance de l'interprétation
apparaît mais cette fois dans le texte. Comment un traducteur
comprend-il le texte ? Par exemple, ci-dessous, dans la traduction
proposée dans texte image, les paroles d'Apollon sont reproduites
fidèlement et permettent de comprendre la puissance aliénée
du dieu. Ces paroles ont été coupées dans le
texte lu au départ par les élèves.
" Tu ne sais pas,
inconsciente, tu ne sais pas qui tu fuis et c'est
Pourquoi tu fuis. J'ai sous ma souveraineté la région
de Delphes,
Claros, Ténédos et le royaume de Patare ; Jupiter
Est mon père ; par moi est mis au jour ce qui sera, ce qui
fut
Et ce qui est ; par moi, la poésie s'accorde à la musique.
Ma flèche est sûre sans doute aucun, mais il en est
Une plus sûre encore, qui a blessé mon cœur sans défense.
J'ai inventé la médecine et l'on parle de mes bienfaits
par le monde
Et le pouvoir des plantes est soumis à ma loi.
Hélas pour moi
! Aucune plante ne peut guérir cet amour
Et l'art si efficace pour tous est inefficace pour son maître."
b) Dans une deuxième
séance, en salle informatique, les élèves ont
écouté à l'aide de casques, le récit fait
de cet épisode. Voici ci-dessous un exemple ce que les élèves
peuvent voir, tout en écoutant le récit. Cela permet
de retrouver les sources de la transmission des mythes, l'oral. De
plus, cela aide les élèves en difficulté :
Ils ont ensuite comparé
deux représentations : la sculpture du Bernin et le tableau
de Nicolas Poussin. Nous avons l'aimable autorisation de les reproduire
ci-dessous :
Voici les questions
auxquelles ils devaient répondre :
1) Comment sont représentés les deux protagonistes ?
Quels sont les différences et les points communs ?
2) L'atmosphère qui se dégage des deux œuvres est-elle
identique ? Pourquoi ?
3) Les artistes respectent-ils le récit ovidien ? Justifiez
votre réponse.
Lors de la mise en commun,
on a pu mettre en évidence l'opposition entre le mouvement
qui se dégageait de la sculpture, objet fixe par essence pourtant
et la majesté immobile des protagonistes chez Poussin. Ils
ont vu que la sculpture semblait plus proche du récit ovidien
car elle montre la jeune femme en fuite, en train de se métamorphoser.
Mais on a montré également que le décor champêtre,
le nombre de personnages (nymphes, Pénée, Cupidon) participaient
d'une volonté de raconter le mythe de manière bucolique
et très pédagogique chez le peintre classique. Enfin,
la composition du tableau (moitié inférieure chargée,
personnages principaux placés à l'opposé formant
un triangle), la couleur bleue évoquant symboliquement la pureté
(couleur de la Vierge Marie) que cherche à conserver Daphné
étaient des renvois au texte. Finalement, l'infidélité
au récit ovidien n'est peut-être qu'apparente.
2) A la suite de cette séance, les élèves ont
pu choisir un épisode ovidien à découvrir et
à présenter sous forme d'exposés
à l'aide du vidéo projecteur et du TBI afin d'analyser
l'image.
Ils ont pu présenter à leurs camarades l'œuvre choisie
directement sur l'ordinateur, à l'aide du vidéo projecteur.
3) La séance
suivante a permis de comprendre qu'une métamorphose pouvait
être une délivrance, une récompense ou une punition.
Lors de cette séance, deux épisodes ont été
comparés : Arachné punie par Pallas et l'Enlèvement
d'Europe. Dans le premier cas, la métamorphose est une punition
infligée par Athéna jalouse des talents de tisseuse
d'Arachné. Dans le deuxième cas, c'est Jupiter qui se
métamorphose en taureau blanc pour séduire et enlever
Europe. Cela nous a permis de revoir le schéma narratif : dans
le premier épisode comme dans celui d'Apollon et Daphné,
la métamorphose est l'élément de résolution
tandis que dans le deuxième, elle est un préalable au
récit.
Nous porterons notre attention sur l'intérêt co-disciplinaire
de cette séance, qui a surtout permis de faire le lien avec
le travail fait en arts plastiques. Comment l'objet a-t-il une portée
symbolique dans le récit ?
Dans les reproductions
de tableaux étudiés sur texteimage, on a pu comparer
l'interprétation de Diego Vélasquez, Les fileuses
ou la fable d'Arachné (1657) et celle de René-Antoine
Houasse, Minerve chasse la tisserande Arachné (vers
1688) :
Dans ce tableau, l'artiste
a représenté deux groupes de femmes. Au premier plan,
des femmes de basse condition qui tissent. Au deuxième plan,
des femmes de la noblesse du XVIIème siècle regardant
une tapisserie. Cet objet en arrière-plan a une double fonction
: il est l'enjeu de l'épisode car Arachné et la déesse
se battent pour faire la plus belle et il est le support sur lequel
on peut voir Athéna et Arachné représentées.
De plus, ce groupe de femmes devant semble représenter les
deux rivales en train de tisser (on peut imaginer reconnaître
Athéna à gauche lorsqu'elle avait pris l'apparence d'une
vieille femme). Il a donc une mise en abyme du récit grâce
à l'objet. La tentation serait alors rande d'évoquer
l'influence baroque dont est empreint ce tableau mais cela risquerait
de dépasser le cadre de la séquence et des programmes.
Dans le tableau du peintre français, la composition classique
permet rapidement de mettre en évidence les attributs des deux
personnages. Les objets ont ici une fonction plus didactique : il
s'agit d'identifier rapidement les personnages. A gauche, on voit
le bouclier et la lance sur lesquels marche la déesse de la
guerre et à droite, Arachné semble avoir laissé
échapper une corbeille de bobines de fils, nécessaire
au tissage. Un objet reprend fidèlement le récit ovidien
: c'est la navette que tient la déesse et qu'elle utilise comme
arme pour frapper la jeune orgueilleuse. Les élèves
ainsi, en étudiant les deux tableaux, remarquent que le deuxième
tableau semble plus fidèle au récit.
4) Une
évaluation formative permet de voir si les élèves
ont compris ce qu'était la comparaison entre le récit
d'Echo et Narcisse et ses interprétations artistiques : celle
de Nicolas Poussin puis celle du peintre espagnol Salvador Dali (1904-1989),
La Métamorphose de Narcisse. Parallèlement à
ce travail, en éducation musicale, il est proposé aux
élèves d'écouter un morceau de musique extrait
des Six Metamorphosis after Ovid de Benjamin Britten, intitulé
" Narcissus " . Le compositeur
anglais (1913-1976) a composé ces morceaux pour haut-bois qui
prend ici un son plaintif. Le musicien a-t-il voulu évoquer
le moment où le jeune homme se languit devant son propre reflet
? La répétition du même motif évoque-t-elle
l'obsession sans fin du jeune homme à se désirer ? Cette
langueur est alors à rapprocher de la posture allongée
de Narcisse dans le tableau de Nicolas Poussin.
Il pourrait alors être intéressant d'évoquer en
comparaison le morceau " racontant " l'aventure de Phaeton
dans la même œuvre musicale, qui a pris le char de son père,
Apollon : le tempo est beaucoup plus rapide, imitant l'euphorie du
jeune homme qui se promène dans les airs puis la chute de la
mélodie, reproduisant celle de l'imprudent incapable de maîtriser
Pégase.
5) La dernière séance a porté sur le mythe d'Orphée
et ses nombreuses interprétations artistiques. Après
avoir lu et analysé l'épisode, il a été
proposé aux élèves de voir le début (cinq
premières minutes) des quatre tableaux composant le ballet
de Pina Bausch, créé à partir de l'opéra
de Gluck, Orpheus und Eurydike. L'objectif majeur de cette
séance est de montrer comment deux artistes, le compositeur
et la chorégraphe ont revisité le mythe.
Ainsi, une étude
comparative de la musique, de la place des danseurs et des cantatrices,
des décors, costumes, de la chorégraphie a permis de
mieux comprendre comment tout participe à
la dramaturgie, comment tout fait naître des émotions
et un plaisir artistiques. Cette séance s'est déroulé
de manière étroite avec le collègue d'éducation
musicale. Les élèves ont utilisé un questionnaire
sous forme de tableau comparatif
et le travail d'observation a été partagé : ils
ont eu à observer un élément parmi les points
donnés. Des mises
en commun successives ont permis d'éclairer les liens,
les similitudes existant entre les arts.
Bilan de cette démarche
Ce travail a été très riche à de nombreux
égards.
A/ Si l'on se place
tout d'abord du point de vue de l'enseignant, il a permis de créer
de nombreux points de convergence de nos programmes sur l'étude
d'une œuvre riche et fondatrice de notre culture. Nous avons eu plaisir
à travailler ensemble, à apporter nos compétences
pour travailler de manière conjointe. Notre plaisir à
partager notre culture a été un moteur pour les élèves.
B/ Ensuite, en observant
les élèves durant ce travail, nous avons pu observer
leur curiosité à découvrir d'autres interprétations
que l'interprétation littéraire. Chacun analysait de
manière différente les indices laissés par les
artistes (peintres, musiciens, chorégraphe). Ils ont compris
la valeur universelle du mythe par cette approche diachronique. Ils
ont acquis les compétences suivantes, indiquées dans
le BO du 28 août 2008 :
" L'élève possède :
- des repères artistiques, historiques, géographiques
et culturels ;
- des notions sur les langages et les techniques de production des
grands domaines artistiques et un vocabulaire spécifique.
Des capacités :
L'élève est capable :
- de situer des œuvres dans le temps et dans l'espace ;
- d'identifier les éléments constitutifs de l'œuvre
d'art (formes, techniques, significations, usages) ; - de discerner
entre les critères subjectifs et objectifs de l'analyse ;
- d'effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir
de critères précis (lieu, genre, forme, thème,
etc.) "
Pourquoi utiliser les TIC ?
Tout au long de ce travail, on a pu noter l'importance des TICE.
- Comme support de diffusion : nous avons ainsi utilisé le
vidéo projecteur pour faciliter la vision des textes, des récits
(sur texte image), des représentations picturales ou sonores,
du ballet. L'utilisation d'un casque branché sur le poste en
salle informatique a facilité l'écoute du récit
d'Apollon et Daphné.
- Comme moyen pour accéder aux ressources : il est difficile
d'étudier convenablement une œuvre picturale sans recours aux
TICE et surtout à ce formidable musée que représente
l'accès à internet et surtout ici à texteimage.
L'accès à des milliers d'œuvres rapproche la culture
de nos élèves.
- Comme outil d'analyse : nous avons pu mettre en évidence
des éléments de composition du tableau grâce au
Tableau Blanc Interactif, en traçant des traits (voir analyse
des tableaux dans les séances 2 et 3), en utilisant la fonction
cache ou rideau pour ne montrer que certains éléments.
Les limites de la démarche.
Le seul bémol est le problème de temps ! C'est très
frustrant de choisir les œuvres que l'on peut montrer car la richesse
de ce patrimoine mythique est sans fin. Difficile de faire le deuil
des séances où l'on pourrait montrer, étudier
le film de Cocteau par exemple ou Le galop infernal d'Orphée
aux Enfers d'Offenbach. On pourrait imaginer travailler également
sur l'opéra de Monteverdi, Orfeo.
Validation du B2I
1 - S'approprier un
environnement informatique de travail
1.1) Je sais m'identifier sur un réseau ou un site et mettre
fin à cette identification.
1.2) Je sais accéder aux logiciels et aux documents disponibles
à partir de mon espace de travail.
1.3) Je sais organiser mes espaces de stockage.
2 - Adopter une attitude
responsable
2.3) Lorsque j'utilise ou transmets des documents, je vérifie
que j'en ai le droit.
2.6) Je sécurise mes données (gestion des mots de passe,
fermeture de session, sauvegarde).
3 - Créer, produire,
traiter, exploiter des données
3.3) Je sais regrouper dans un même document plusieurs éléments
(texte, image, tableau, son, graphique, vidéo…).
4 - S'informer, se documenter
4.4) Je sais relever des éléments me permettant de connaître
l'origine de l'information (auteur, date, source…).
4.5)Je sais sélectionner des résultats lors d'une recherche
(et donner des arguments permettant de justifier mon choix).
Christelle
DELAS
Collège Blois-Vienne, Blois
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