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TPE en première L: la frontière : Le dessin /la couleur
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trois: le XIX° siècle
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Eugène Delacroix Étude d'une
esclave égorgée pour « La Mort de Sardanapale » 1826-1827 sanguine et
pastel 40 cm x 27 cm
© [louvre.edu], photo RMN, D. Arnaudet
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Au
XIXème siècle, à la fin de l'époque romantique,
Baudelaire s'intéresse à ce clivage entre couleur et dessin,
dont il avait un magnifique exemple : Ingres et Delacroix.
La
qualité d'un pur dessinateur, consiste surtout dans la finesse, et cette
finesse exclut la touche : or il y a des touches heureuses, et le coloriste
chargé d'exprimer la nature par la couleur perdrait souvent plus à supprimer
les touches heureuses qu'à chercher une plus grande austérité de dessin.
Baudelaire,
Curiosités esthétiques
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Jean
Auguste Dominique Ingres Romulus vainqueur d’Acron (détail) 1810
plume et encre brune, rehauts d’aquarelle, sur traits à la mine de plomb
31 cm x 50,7 cm
©
[louvre.edu], photo RMN, C. Jean Jean
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Les
purs dessinateurs sont des philosophes, et des abstracteurs de quintessence.
Les coloristes sont des poètes épiques.
Baudelaire,
Curiosités esthétiques
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Avec
la naissance de l'art moderne, la couleur prend parfois de plus en plus
d'importance : on est au bord de l'abstraction.
Ainsi, le peintre Mauris Denis affirme :
" Se rappeler qu'un tableau avant d'être un cheval de bataille,
une femme nue, ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface
plane recouverte de couleurs dans un certain ordre assemblées.
"
Paul
Sérusier 1888 - " Le Talisman " Huile sur panneau de bois - 27 x 22 cm
Musée d'Orsay - Paris
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